Après l’adoption par l'Assemblée nationale du programme de stabilité, le président de la République « a indiqué que c'était important que pour les 3 ans qui viennent la France ait un chemin qui soit tracé, important pour l'ensemble des acteurs économiques, pour les partenaires sociaux et pour tous les Français ». Il a aussi « salué le travail du Premier ministre suite au vote à l'Assemblée nationale et au débat au Sénat » (S. Le Foll, 30/04/14).
Ce vote « est un vote fondateur parce que ce vote s'est fait dans la clarté . » Il est porteur de « ce réformisme, cette social-démocratie, cette gauche profondément moderne, qui regarde la réalité en face et qui en même temps veut répondre à l'attente de justice sociale » (PM, 30/04/14). Ce n’est pas être de gauche « que de faire peser sur les futures générations le poids de la dette ». Ce n’est pas être de gauche que d’ « augmenter les impôts et asphyxier les classes moyennes ». Notre souhait est « que nous gouvernions dans la durée ». « Partout en Europe, là où la gauche a réformé c'est qu'elle l'a fait dans la durée ».
« Le choix que nous faisons de ces 30 milliards pour les entreprises, c'est pour l'investissement et pour l'emploi. C'est pour ça que nous serons, avec les parlementaires et avec les partenaires sociaux, extrêmement vigilants sur l'utilisation de ces soutiens. » Il faut aussi faire « confiance aux partenaires sociaux […] et aux entrepreneurs de ce pays » (PM, 30/04/2014).
Pour rappel, 265 députés ont voté pour le programme de stabilité, 232 ont voté contre, 67 dont 41 PS se sont abstenus.
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