Il convient de souhaiter que « la journée de lundi soit la moins exceptionnelle possible ». Une sortie de crise est souhaitable et préférable. Mais les services de l’Etat sont mobilisés et prêts à réagir.
Ainsi, Frédéric Cuvillier et Benoît Hamon ont mis « en place un dispositif […] pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de perturbation. Et s'il devait y en avoir, qu'il n'y ait pas de conséquence sur le bac » (F. Cuvillier, 13/06/14) :
- La SNCF prévoit des créneaux horaires avec des trains et des bus assurés. Un travail sera conduit dans les gares. « Des personnels de la SNCF, quel que soit leur métier, seront mobilisés par milliers pour être utiles aux jeunes lycéens et leur permettre un déplacement le moins anxiogène possible » ;
- L’Education nationale a pris des mesures afin que le déroulement des épreuves du baccalauréat soit le moins affecté possible si la grève SNCF devait se poursuivre lundi :
« Même si ça ne devait concerner que quelques centaines de candidats, [le sens des responsabilités], c'est d'anticiper une situation où tous les candidats au bac doivent être mis dans une situation d'égalité » (B. Hamon, 13/06/14).
Il est notamment prévu « que si des candidats devaient arriver avec une heure de retard, ils puissent voir leur composition se prolonger d'une heure, de façon à ce qu'il puissent passer l'examen dans des conditions identiques à celles d'un examen normal ». Dans ces circonstances exceptionnelles, chacun, et la presse en particulier, est appelé à ne pas divulguer les sujets d'épreuve dont ils pourraient avoir connaissance avant 1h30 après le début de l'épreuve.
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