L'Assemblée nationale a adopté mardi par 355 voix pour, 168 contre et 27 abstentions le projet de loi sur la réforme ferroviaire, à l'origine d'une longue grève de 14 jours à la SNCF qui arrive à sa fin.
La majorité des députés de l'UMP ont voté contre le texte, comme ceux du Front de gauche. Le PS, les écologistes, les radicaux de gauche, ainsi que l'UDI ont voté pour.
La réforme, examinée la semaine dernière par les députés, prévoit de regrouper dans une holding publique la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), l'organisme qui gère le réseau. L'objectif est de stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d'euros) et de préparer son ouverture totale à la concurrence.
A l'issue du vote, le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, s'est félicité d'une "large majorité qui va au-delà de la majorité parlementaire". "La France peut-être fière d'offrir un nouveau modèle d'organisation du ferroviaire en Europe", a-t-il ajouté.
Mardi, à l'heure du déjeuner, quelques centaines d'"irréductibles" cheminots se sont rassemblés à proximité de l'Assemblée nationale, sur l'esplanade des Invalides, pour protester contre une réforme qui "ne marchera pas". Dans la matinée, les grévistes de la gare de l'Est avaient une dernière fois reconduit leur mouvement jusqu'à 18H00, comme l'avaient fait la veille les salariés des autres gares parisiennes.
Source : Afp
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