La réforme des temps scolaires à l’école primaire prévue par le décret du 24 janvier 2013 vise à mieux répartir le temps d’enseignement sur la semaine en assurant une plus grande régularité et une meilleure répartition des temps d’enseignement, de manière à faciliter les apprentissages de tous les élèves, en particulier des plus fragiles.
Pour répondre à certaines difficultés locales, le décret du 7 mai 2014 a autorisé des expérimentations, dans le cadre d’un projet construit conjointement par la commune et les conseils d’école. Ces expérimentations, valables pendant 3 ans au plus, seront réévaluées par les recteurs chaque année en fonction de leur intérêt pédagogique et de la bonne prise en charge des enfants.
Au total, l’ensemble des enfants bénéficieront, à la rentrée 2014, de la nouvelle organisation des temps scolaires, organisée autour de 5 matinées de classe par semaine. Dès septembre, 87,2% des communes ayant une école publique, soit 85,1% des effectifs, verront les horaires de leurs écoles organisés selon le décret du 24 janvier 2013. Les écoles de 12,8% des communes, soit 14,9% des effectifs, expérimenteront dans le cadre du décret du 7 mai 2014. Ces résultats montrent que le décret du 7 mai 2014 a permis de débloquer un grand nombre de situations. Il a permis de conduire la réforme à son terme, avec succès.
Rappelons par ailleurs que, pour l’année scolaire 2014-2015, les communes pourront s’appuyer sur le fonds d’amorçage mis en place pour les accompagner dans la mise en oeuvre des nouveaux temps scolaires, afin d'organiser des activités périscolaires. En outre, la CNAF continuera d’accompagner par une aide pérenne les communes mettant en place des activités périscolaires dans le cadre d’accueils de loisirs déclarés. Grâce à une concertation entamée il y a plus de 18 mois, à des solutions ajustées aux réalités locales, les conditions d’une rentrée apaisée dans l’intérêt de la réussite des enfants sont réunies.
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