Il n’y a pas de temps à perdre. Qui dit menace globale dit réponse globale. La France s’engage en 1ère ligne : elle a réuni la communauté internationale à Paris, elle prendra toute sa part dans la coalition.
La Conférence de Paris ce lundi était « à la fois une réunion de gravité et une réunion d’espoir » (L. Fabius, 15/09/14).
C’était « une étape importante dans la mobilisation de la communauté internationale pour l’Irak et pour les nouvelles autorités ».
Près de 30 pays – dont les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, de nombreux pays de la région, etc. - et organisations internationales avaient répondu à l’appel de la France et de l’Irak, qui en avaient pris l’initiative.
Les participants se sont notamment engagés à :
- Apporter une aide, y compris militaire, aux besoins des autorités irakiennes, dans le respect du droit international et de la sécurité des populations civiles ;
- Se mobiliser pour « tarir le financement de ce groupe terroriste » : « une conférence sera prochainement organisée par [Bahrein] en ce sens » (L. Fabius, 15/09/14) ;
- Accroître l’aide humanitaire : « près de 2 millions de personnes ont été déplacées [...]. Il faut mettre en place un véritable pont humanitaire et renforcer l’action [...] des Nations Unies sur le terrain » (PR, 15/09/14).
La France « prendra sa part » dans la large coalition contre Daech voulue par les Etats – Unis :
- La France est depuis le début en 1ère ligne sur le dossier irakien : elle a « déjà livré des équipements » ; elle a été la 1ère à acheminer des moyens humanitaires dès le mois d’août ; elle a également accueilli ses premiers groupes de réfugiés dès le mois d’août; et le Président de la République a été le 1 er chef d’Etat étranger à se rendre en Irak vendredi dernier depuis la constitution du nouveau gouvernement irakien.
- Ce matin, des Rafales français ont effectué leurs premiers vols de reconnaissance militaire dans le ciel irakien.
Pour la France, il faut aussi « trouver une solution durable là où est né ce mouvement, c’est – à - dire en Syrie. [...] Il faut soutenir ceux qui peuvent négocier et faire les compromis nécessaires pour préserver l’avenir de la Syrie. Et pour la France, ce sont les forces de l’opposition démocratique, elles doivent être appuyées par tous les moyens ».
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