Tous les étudiants pourront désormais bénéficier d'une caution locative, garantie de l'Etat pour faciliter l'accès des jeunes au logement, a annoncé la secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso.
La Ministre avait déjà mis en place la caution locative étudiante à la rentrée 2013. Réservée auparavant à quelques étudiants, elle va s'ouvrir à tous les étudiants lors de la dernière rentrée 2014.
Le dispositif, appelée la "CLé", permet aux étudiants de moins de 28 ans et aux doctorants et post-doctorants étrangers de plus de 28 ans de bénéficier d’une garantie de l’Etat et d’être dispensés du paiement de la caution. En cas d’impayés, le propriétaire a la garantie d’être dédommagé par un Fonds de garantie.
"La difficulté de l’accès au logement ne doit pas être un obstacle à la poursuite d’études et à la réussite des étudiants", a-t-elle justifié, souhaitant "rétablir l’ascenseur social dans notre pays ".
S’appuyant sur un dispositif en vigueur en Aquitaine depuis 2006, la "CLé" a été expérimentée pendant l’année universitaire 2013-2014 dans quatre régions (Ile-de-France, Nord-Pas de Calais, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur).
Tous les logements sont concernés, que l’étudiant le loue par le CROUS, via des bailleurs privés ou sociaux, qu’il loue seul, en couple ou en colocation. Le montant des loyers couverts par l’Etat sera plafonné à 500 euros pour une personne seule en province, 600 euros en Ile-de-France et 700 euros à Paris. Pour bénéficier de la caution, l’étudiant devra s’acquitter d’une cotisation équivalant à 1,5% du montant du loyer.
Le mécanisme s’appuiera sur un partenariat entre le ministère de l’Enseignement supérieur, le CNOUS et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) qui abonderont un fonds avec la cotisation de 1,5% versée par les étudiants abondera elle aussi le fonds.
Voilà une bonne décision qui va dans le bon sens. Dommage, que par ailleurs, on abandonne la loi DUFLOT sous influence des lobbies qui ont organisé la spéculation immobilière de ces dix dernières années avec les conséquences économiques et sociales induites. Et ce, en bafouant ce qu'il reste de démocratique dans nos institutions, le vote du parlement ..Cordialement
Rédigé par : BARONI | 09 septembre 2014 à 04:55