La France est le pays européen où la gouvernance en ligne est la plus développée, devant les Pays-Bas et le Royaume-Uni, selon une étude de l’Organisation des nations unies. L’Hexagone décroche la première place mondiale en termes de services publics en ligne.
Le classement de l’ONU repose sur un indice de développement de l’e-gouvernement calculé à partir de trois critères : les services en ligne accessibles aux citoyens, les investissements en termes d’infrastructures de télécommunication et le capital humain.
La France se distingue notamment en décrochant la première place mondiale du classement des services en ligne, “grâce aux actions menées pour améliorer leur qualité, intégrer les sites gouvernementaux et encourager la consultation des citoyens”, détaille l’étude, qui cite l’exemple du portail Service-public.fr.
L’ONU salue également l’action française en termes de développement des logiciels libres, faisant explicitement référence à la circulaire de 2012 de l’ancien Premier Ministre Jean-Marc Ayrault pour étendre leur utilisation dans les administrations. Une politique qui, tout en diminuant les dépenses liées aux nouvelles technologies, a permis d’“encourager l’innovation et l’engagement d’autres acteurs, tels que les autorités locales ou les communautés de développeurs, dans la coproduction de services en ligne”, souligne l’étude.
L’open data est un levier de modernisation des administrations, de l'Etat comme des collectivités territoriales. La loi de décentralisation qui devrait le rendre obligatoire dans les collectivités territoriales de plus de 3500 habitants, ou du moins l’accès sous format électronique.
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