Dans la nuit de vendredi 24 octobre à Bruxelles, Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européen ont adopté un plan de lutte contre le réchauffement climatique. L'Europe s'est ainsi engagée de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'au moins 40% d'ici 2030 par rapport à 1990, une hausse de la part d’énergies renouvelables à 27 % du mix énergétique total et une nouvelle augmentation de 27 % dans le domaine des économies d’énergie.
«Nous avons abouti à un accord ambitieux pour la planète», a constaté François Hollande, en soulignant que l’accord conclu fait partie des moments forts de la vie de l’Union européenne. « Cela donne à la France une responsabilité encore plus grande pour parvenir à un succès lors de la conférence climat qui se tiendra à Paris en 2015. »
L’Europe reste un exemple, la référence nécessaire pour convaincre la Chine, les Etats-Unis et d’autres de rejoindre enfin le combat mondial contre le changement climatique. Le dérèglement climatique est une préoccupation majeure. Il faut répondre à une hausse des besoins énergétiques mais réduire l’impact de l’activité de l’homme sur l’environnement.
Avec ce plan, l’Europe se dote aussi d’une politique d’indépendance énergétique. A ce propos, le Président français a promis que la France était d’accord pour mettre fin à l’isolement énergétique de l’Espagne et du Portugal, à condition que l’Union européenne participe au financement des réseaux électriques dans les Pyrénées.
Commentaires