En 2 ans, les emplois d’avenir se sont imposés comme une solution pour lutter contre le chômage des jeunes qui connaît une baisse significative depuis le lancement du dispositif».
Au-delà de cet engagement est tenu, il convient d’en appeler à la mobilisation de tous pour poursuivre le mouvement engagé : pour l’année 2014, le gouvernement a choisi d’augmenter son objectif à 95 000 emplois d’avenir au lieu des 50 000 prévus initialement (100 000 créés en 2013).
Au-delà du nombre des jeunes recrutés, il convient de souligner que les emplois d’avenir constituent un dispositif de grande qualité :
1/ 83% des jeunes en Emplois d’avenir n’ont pas le baccalauréat et 42% n’ont aucun diplôme.
L’objectif de s’adresser à ceux qui rencontrent le plus de difficulté est donc atteint.
2/ 1 jeune sur 5 réside dans un quartier populaire.
Ce taux est en hausse croissante et révèle l’attention portée à ces publics souvent pénalisés par leur absence de réseau et parfois, par des discriminations.
3/ Plus de la moitié des contrats prescrits sont des contrats longs (CDD de 3 ans ou CDI), gage d’insertion durable basée sur une expérience solide.
4/ Plus de 9 jeunes sur 10 sont recrutés à plein temps, cela signifie avant tout un salaire plein (un SMIC au minimum). C’est donc l’inverse d’un «petit boulot.»
5/ 77% des jeunes ont au moins un engagement de formation confirmé.
6/ Les 5 jeunes se reconnaissent dans le dispositif : le taux de rupture précoce des contrats est faible -10%, en-deçà de ce que l’on observe pour tous les autres types de contrats aidés.
Commentaires