Jean-Yves Le Drian et Kader Arif ont reçu jeudi 23 octobre, les militaires blessés et les familles de décédé lors de l’attentat du Drakkar. Ils ont adressé une lettre à chaque survivant et familles de décédé du Drakkar, afin de réaffirmer l’engagement ministériel de mettre à leur disposition le dispositif d’accompagnement déployé au profit des opérations extérieures.
A l’occasion de ce 31ème anniversaire, les « anciens du Drakkar », se sont vus remettre l’insigne des blessés militaires, dont la loi de programmation militaire 2014-2019 prévoyait la rénovation des conditions d’attribution, afin notamment de mieux reconnaitre les « blessures invisibles ».
En 1983, la France était intervenue dans un Liban ravagé par la guerre civile dans le cadre d’un mandat des Nations unies. Le 23 octobre 1983, un double attentant avait visé les contingents des militaires français et américains. L’immeuble du Drakkar à Beyrouth, dans lequel étaient stationnés les militaires français, avait été soufflé par une explosion dans laquelle 58 parachutistes perdirent la vie et de nombreux autres furent blessés.
En novembre 2013, un groupe de travail ministériel a été créé, associant la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre (CABAT), le Service de santé des armées (SSA), les directions d’administration centrale du ministère et l’Office national des anciens combattants et des Victimes de guerre (ONAC-VG). Il a été plus particulièrement chargé d’établir le contact avec chaque survivant de l’attentat puis de coordonner les offres institutionnelles d’accompagnement.
Ce groupe de travail a permis d’initier la révision de nombreux dossiers de pension militaire d’invalidité, d’orienter 10 anciens parachutistes vers un parcours médical adapté au syndrome post-traumatique, de distribuer diverses aides financières et de faciliter des démarches de retour à l’emploi.
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