Pour accompagner la priorité redonnée à l'école et à sa refondation, les créations de postes de titulaires se poursuivent en cette année 2015 et le nombre de postes aux concours de l’enseignement public a fortement augmenté :
1/ Dans le premier degré, le concours de professeur des écoles passe ainsi de 8 413 en 2013 et 8 342 en 2014 à 11 728 postes à la session 2015 ;
2/ Dans le second degré, les concours (agrégation, CAPES, CAPET, CAPLP, CAPEPS et CPE) progressent également passant de 10 932 postes en 2013 et 10 740 en 2014 à 12 919 postes à la session 2015.
Les inscriptions à ces concours, qui sont désormais closes, font apparaître un nombre d’inscrits en forte hausse dans tous les secteurs, notamment ceux où les besoins sont les plus criants :
1/ Dans le premier degré, le nombre d’inscrits a progressé de 72% entre 2013 et 2015 : 41 327 en 2013, 63 625 en 2014 et 71 155 en 2015.
On constate même une progression marquée dans les académies où les besoins sont les plus forts. Ainsi, l’académie de Créteil enregistre une hausse de plus de 1 000 candidats (5 395 en 2015 contre 4 314 en 2014). La même évolution favorable est à noter à Versailles (6 325 contre 5 422), Amiens (1 654 contre 1466) ou la Guyane (684 contre 666) ; 2/ Dans le second degré, le nombre d’inscrits progresse de 16,5% entre 2013 et 2015 : 76 174 en 2013, 78 802 en 2014 et 88 746 en 2015. Il est particulièrement intéressant de noter une progression très sensible dans les CAPES des disciplines dites déficitaires : en mathématiques, le nombre d’inscrits augmente de près de 50% d’une session à l’autre (4 682 inscrits en 2015 contre 3 187 en 2014) ; en lettres modernes, le nombre d’inscrits passe de 2 861 en 2014 à 3 349 en 2015. Enfin, en anglais, le nombre d’inscrits passe de 3 530 en 2014 à 4 255 en 2015.
Ces chiffres, très encourageants, démontrent que la politique ambitieuse pour l'Éducation doublée de la modernisation des métiers de l'enseignement est entendue par les étudiants.
Ils permettent enfin d’espérer un nombre de lauréats à la hauteur des besoins de recrutement et des 60 000 postes prévus sur le quinquennat.
S’agissant de l'académie de Créteil qui, malgré les améliorations, demeure en tension, la Ministre Najat Vallaud-Belkacem présentera de nouveaux leviers de recrutement pour mieux répondre aux besoins.
La grève des enseignants de seine saint denis (département le plus pauvre de France et à forte démographie) montre que les moyens les plus élémentaires (absence de candidature d'enseignants, matériels pédagogiques ou informatiques inexistants...) n'ont pas été mis à la disposition d'une école réellement Républicaine pour qu'elle remplisse sa mission d'égalité fraternelle et d'émancipation citoyenne. C'est dommage de la part d'un gouvernement de Gauche héritier des "lumières".
Il faudrait mettre des moyens exceptionnels à la hauteur des besoins, dans ce département sinistré tant socialement qu'économiquement . Nous voudrions entendre notre premier ministre s'exclamer: "j'aime l'école " comme en d'autres temps il affirmait "J'aime l'entreprise"....Ce serait dans la logique, car l'entreprise ne peut se nourrir que d'une école efficiente et performante.
Rédigé par : BARONI | 20 novembre 2014 à 21:31