Lutte contre la délinquance : des résultats positifs

Les résultats de la lutte contre la délinquance ont montré une évolution positive. 10 000 résidences principales cambriolées en moins, vols à main armée au plus bas depuis 10 ans, vols d’automobiles en baisse, ... Ils montrent des progrès là où le gouvernement a mis en place des plans ambitieux spécifiques « comme le plan anti-cambriolages lancé par Manuel Valls, ou celui [...] initié en septembre sur les vols liés à l'automobile ». La gauche obtient des résultats en matière de sécurité. « Il n'y a pas de fatalité en matière de délinquance » : les résultats présentés ce mercredi en sont « la preuve ».

Les cambriolages de résidences principales ont diminué de 4,3% au cours des 12 derniers mois, soit «très concrètement 10 000 résidences cambriolées en moins ». C’est « la 1^ère fois en 6 ans [que] nous avons connu au cours des 12 derniers mois une baisse », après une hausse de 51% des faits entre 2008 et 2013. Les vols à main armée ont reculé de plus de 14,8% au cours des 12 derniers mois, 2013 ayant par ailleurs déjà été « l'année la plus basse de la décennie, avec 5 200 faits contre plus de 7 000 en 2009 » : ce sont des « résultats particulièrement encourageants ». Les violences crapuleuses (agressions dans le but de voler) ont diminué de 9,4% sur un an. En revanche, les violences non crapuleuses ont augmenté de 3,3%. Les vols de véhicules automobiles sont en recul sur les dix premiers mois de 2014, avec 9 000 voitures volées contre 9 300 sur la même période de 2013, et près de 10 600 en 2009.

 « Le procès [...] a longtemps été fait par certains à la gauche en matière de sécurité. On la disait angélique, laxiste, incapable de se saisir de cette question. Les faits ont apporté un démenti cinglant à ceux qui pourraient penser cela ».

Ces chiffres sont ceux du Service statistique ministériel de sécurité intérieure (SSMSI), installé en septembre, qui « délivre en temps réel des données fiables » et dont les « méthodes sont validées par l’autorité de la statistique publique ». « C'est une garantie d'objectivité dans un domaine qui a trop longtemps fait l'objet de manipulations. Les statistiques retrouvent leur vocation : permettre d'analyser l'évolution de la délinquance et adapter l'action publique de façon pragmatique à partir de la réalité constatée ».