Ségolène Royal a participé au Conseil des ministres européens de l'environnement le 17 décembre 2014 à Bruxelles. Plusieurs signaux encourageants ont été adressés par le Conseil sur les enjeux climatiques:
- l'accord intervenu sur la ratification par l'Union de la seconde période d'engagement 2013-2020 du protocole de Kyoto ;
- un échange constructif sur l'évolution du marché européen de quotas carbone.
Au nom de la France, Ségolène Royal a plaidé pour une réforme ambitieuse de ce marché, à même de donner leur juste prix aux émissions de CO2 et d'inciter durablement les acteurs économiques à s'engager dans la transition énergétique.
Sur les suites de la conférence de Lima sur le climat (COP20), Ségolène Royal a salué l'unité affichée par l'Europe au cours de ces négociations et l'impulsion politique qu'elle a donnée en adoptant son propre paquet énergie-climat en octobre.
En vue de la conférence de Paris, elle a invité les États membres et la Commission à un échange sur les méthodes de travail pour les rendre plus efficaces et a invité l’Union à assumer un rôle actif de médiation avec les pays les plus vulnérables.
Par ailleurs, un accord politique est intervenu sur le projet de directive visant à réduire l'utilisation des sacs plastiques. Ségolène Royal a apporté le soutien de la France à cette initiative et rappelé que le projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte avait anticipé ces évolutions, en prévoyant l'interdiction des sacs plastiques à usage unique dès le 1er janvier 2016, et en sensibilisant les citoyens à cet enjeu écologique à travers un appel à projet en faveur des territoires "zéro déchet - zéro gaspillage".
Comme elle s’y est engagée à la Conférence environnementale, Ségolène Royal a demandé à la Commission de proposer rapidement une définition des perturbateurs endocriniens (règlement REACH sur les produits chimiques). La France, qui a déjà interdit le bisphénol A et l'épandage aérien des pesticides et leur utilisation dans les jardins publics, sera à l'offensive au niveau européen sur ces questions.
Enfin, à la suite de la diffusion par la nouvelle Commission le 16 décembre de son programme de travail pour 2015, Ségolène Royal a appelé la Commission à ne pas abandonner son programme législatif sur les déchets et la qualité de l’air. Un retrait constituerait un mauvais signal. De nombreux États membres ont partagé cette position.
Simplifier les normes sans diminuer les exigences environnementales à la source de création d’emplois non délocalisables demeure le but à atteindre.
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