Un bulletin de paie simplifié au 1er janvier

Un bulletin de paie simplifié sera testé à partir du 1^er janvier par des entreprises volontaires, puis déployé dans toutes les entreprises au 1^er janvier 2016. A la même date, les informations demandées par l’administration aux entreprises seront réduites de 75%, grâce à la déclaration sociale nominative, pour un potentiel d’économies de 1,6 Md € pour les entreprises.

Un bulletin de paie simplifié sera testé à partir du 1er janvier par des entreprises volontaires. Ce chantier de simplification s'effectuera par étapes :

-          Dès le 1er janvier 2015, un modèle de fiche de paie simplifiée sera testé par des entreprises volontaires. Cette première version allègera les mentions associées aux prélèvements des employeurs.

-          Au cours de l'année 2015, un second train de simplifications s'attaquera aux mentions relatives aux prélèvements salariaux, aux organismes collecteurs, au décompte des congés et au droit à formation.

-          L’objectif du gouvernement est de viser un déploiement dans toutes les entreprises au 1^er janvier 2016.

Ce chantier de simplification facilitera la vie quotidienne des entreprises. Il permettra également de mieux mesurer l'abaissement du coût du travail (allègements généraux, CICE). En parallèle, la gestion de la paie sera radicalement simplifiée grâce au déploiement de la déclaration sociale nominative (DSN) au 1^er janvier 2016 : une transmission unique, entièrement dématérialisée, qui permettra de réduire de 75% les informations demandées aux entreprises - pour un gain potentiel d'économies de 1,6 Md€ chaque année, pour les entreprises.

Comments

[Rédigé par : Baroni]

On ne peut que se féliciter d'une mesure administrative qui facilite la vie de nos petites entreprises qui composent le paysage économique de nos régions. Mais attention à ne pas trop la faciliter, à l'instar de M. Gattaz,.... qui souhaiterait la voir disparaître totalement(rires...). L'instrumentalisation (manif) des petits patrons sur la thèse des charges sociales et de la déréglementation sociale est à cet égard édifiant. Il serait bon de rappeler que le petit patronat souffre de la "crise économique" (stagnation des revenus et moyens de plus en plus importants à mobiliser pour se loger...) pour ceux qui vivent essentiellement des dépenses des ménages (commerce et services de proximité)
Des grands donneurs d'ordre (industrie et grande distribution) en matière de prix et délais de paiement pour ceux qui les fournissent...
Des spéculations sur les fonds de commerce et d'exploitation qui plombent inexorablement les comptes financiers des entreprises naissantes. Ce qui explique souvent les dépôts de bilan dans les quatre premières années d'exploitation.
Qui veut tuer son chien dit qu'il a la rage......!