Le Président français François Hollande a appelé le chef de la diplomatie américaine John Kerry à trouver "ensemble les réponses nécessaires" après les attentats jihadistes qui ont frappé la France la semaine dernière.
Le Président français et le secrétaire d’Etat américain s’étaient donné auparavant une chaleureuse et démonstrative accolade au pied du perron de l’Elysée.
Au début de leur entretien, ouvert pendant quelques instants à la presse, François Hollande a remercié John Kerry pour son intervention télévisée depuis Washington au lendemain des attentats dans sa "deuxième langue (le français) pour venir en soutien du peuple français qui s’est levé".
"Vous avez vous-mêmes été victimes d’un attentat terroriste exceptionnel le 11 septembre" et "vous savez ce que cela peut représenter pour un pays", a souligné le chef de l’Etat français.
"Nous devons donc ensemble trouver les réponses nécessaires et c’est le sens de notre rencontre aussi aujourd’hui, au-delà de l’amitié dont elle témoigne", a-t-il enchaîné.
Les condoléances du peuples américain sont "très sincères", a souligné pour sa part John Kerry, disant "partager la douleur et l’horreur" ressenties par le peuple français.
"Nous vous avons observé, vous et votre équipe, mener avec beaucoup d’élégance et de talent" les opérations, mais aussi "le peuple français qui s’est réuni avec un sens aigu de l’unité", a-t-il poursuivi, parlant d’une "grande leçon pour le monde".
"Une fois de plus, la France avec son engagement pour la liberté et sa passion pour les idéaux a adressé un message au monde", a-t-il souligné.
"Nos cœurs sont avec vous et je voulais partager ces pensées en personne’’, a-t-il enchaîné.
John Kerry, qui a rencontré tôt vendredi son homologue français Laurent Fabius au Quai d’Orsay, était arrivé en disant à son interlocuteur qu’il était à l’étranger, à Sofia et en Inde, afin d’expliquer pourquoi il n’avait pu être présent dimanche à la marche historique contre le terrorisme. L’absence d’un haut responsable américain à cette manifestation a déclenché une polémique outre-Atlantique.
Source : LCP
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