J’ai adressé il y a une dizaine de jours un courrier à l’ensemble des Conseillers Communautaires de Moulins Communauté. Surpris que ce courrier n’ait pas été diffusé, j’ai décidé de m’informer auprès des services de la communauté d’agglomération.
Renseignement pris, M. Guillaume BOUTIER, Directeur de Cabinet de M. P.-A. PERISSOL, n’aurait pas donné son feu vert pour la remise dans les boites des conseillers communautaires de ce courrier. De quel droit M. BOUTIER peut décider de retenir un courrier adressé par les services de la Poste, par l’intermédiaire de l’Assemblée Nationale, aux conseillers communautaires ?
Je me réserve le droit de déposer une plainte auprès du procureur de la république, pour rétention du courrier… M. BOUTIER veut peut-être s’assurer que les lettres ne sont pas piégées?
Courrier piège?
A moins que le piège ne soit pas du tout dans le courrier et que certaines informations soient gênantes pour qu'on estime utile de restreindre. Nos conseillers communautaires auraient-ils besoin qu' on leur explique comment ne pas tomber dans certains pièges? Quelles sont les dernières deliberations qui puissent nécessiter une mise en garde? Quelles sont celles qui piègent l'intérêt véritable des communes dites petites? Faudrait-il un écrit pour réveiller ceux qui se laissent endormir par la petite musique de la mutualisation? S'agit-il de mettre en garde ceux qui votent les pleins pouvoirs aux auteurs de promesses intenables?
La méfiance prendra-t-elle un jour le pas sur la naïveté?
Il s'en faut peut-être d'un pli non reçu....mais une chose est sûre cependant, c'est que la vérité, elle, ne fera pas un pli.
Rédigé par : greenwiseman | 04 février 2015 à 23:58