Barack Obama a affirmé qu'il n'était plus possible de nier la réalité du changement climatique. A moins de huit mois de la conférence de Paris visant à conclure un accord pour limiter à 2°C la hausse du thermomètre mondial par rapport à l'ère pré-industrielle, le président américain voulait marquer la Journée mondiale de la Terre, mais aussi envoyer un message à ceux qui « nient » ou « ignorent » le réchauffement en cours. C'est un signal fort envoyé à la communauté internationale.
Soulignant que les parcs nationaux devaient être protégés pour ses filles et les générations futures, Barack Obama a insisté sur l'impact économique du changement climatique. En s'appuyant sur l'exemple de la Floride, il souligne que la montée du niveau des océans met en péril les 82 milliards de dollars de l'industrie du tourisme de la région, précisant que pour chaque dollar d'argent public investi dans les parcs nationaux, l'économie en général bénéficiait de 10 dollars de retombées. Alors que 2014 a été l'année la plus chaude enregistrée sur la planète depuis le début des relevés de températures en 1880, de nombreux élus républicains font ouvertement part de leur scepticisme face au changement climatique. Barack Obama a appelé à une approche bipartisane sur le sujet, rappelant que T. Roosvelt avait encouragé la création des parcs nationaux et que Richard Nixon avait créé l'Agence de protection de l'Environnement. Les deux anciens présidents étaient républicains.
Gageons que B. OBAMA saisira l'occasion de prêcher la bonne parole lors du COP 21 et qu'il en profitera pour s'inscrire dans un accord contraignant sur le climat...
Commentaires