Manuel Valls était présent lors de la réunion de groupe du mardi 31 mars 2015.
Bruno Leroux, Président du groupe a introduit la réunion en faisant un constat de l’élection départementale.
Jean Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste a poursuivi en regrettant la division de la gauche. Il estime qu’il faut prendre du recul et retrouver l’unité qui était la force de la gauche. « La période est agitée. Il faut surmonter les difficultés et répondre à la demande des citoyens. »
A tour de rôle, les Députés ont ensuite pris la parole, parlé de leur circonscription et exprimé leur sentiment vis-à-vis des résultats des élections et proposé des pistes pour l’avenir.
Giles Savary a regretté que les électeurs se détournent du PS. Les sacrifices nécessaires par la situation catastrophique laissée par la droite donne des résultats longs à se dessiner ce qui décourage les citoyens et notamment les retraités dont certains subissent encore les décisions antérieurs. Leur baisse de revenus est la conséquence de décisions du précédent gouvernement mais cela a été mal expliqué.
Michel Vergnier, Député de la Creuse, explique qu’il est difficile de faire une campagne alors que la loi NOTRe qui impacte les pouvoir des Départements n’est pas encore votée. « Il faut se préoccuper encore plus des territoires les moins peuplés. »
Marie-Anne Chapdelaine, Député d’Ille et Vilaine estime qu’il faut mieux expliquer nos réformes.
Bernard Roman et plusieurs autres Députés ont remercié Manuel Valls de son intervention dans la campagne contre le Front Nationale et pour son soutien dans la campagne.
Claude Bartolone a demandé à ce que les réformes s’accélèrent. « Plusieurs d’entre elles ont fait leur preuve, il faut poursuivre. » Il a conclu avec un discours fort avant de laisser la parole à Manuel Valls.
Le Premier ministre a confirmé son soutien aux Députés. Il estime qu’il faut faire bloc et preuve de lucidité face au FN qui s’enracine. Le résultat des élections est la conséquence de la défiance à l’égard des politiques et de l’incompréhension. Les réformes sont mal expliquées. Le débat sur l’assistanat n’a pas été résolu. La gauche est morcelée. Elle est dans une situation complexe. Elle doit maitriser les déficits et ne pas briser la croissance.
Il reste de grands chantiers, le haut débit, l’école… « Il faut dire aux français que cela prendra du temps. Le défit est haut. Il faut avant tout se rassembler. »
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