Un Conseil de défense s’est tenu mercredi 29 avril.
« A la suite des attentats du début du mois de janvier, [le président de la République avait] décidé de placer au plus haut niveau le plan Vigipirate, [et avait] également convenu qu’il fallait maintenir un niveau d’effectifs pour la mobilisation de nos armées dans le cadre de ce plan, autour de 10 000 ».
Cette opération, qui prendra le nom d’opération Sentinelle, sera pérennisée, ce qui conduira à mettre dans les effectifs prévus 7 000 militaires de façon durable ».
François Hollande a « également fait valoir que nos forces extérieures devaient être placées au niveau élevé, dans le cadre des opérations menées, […] décidées dans le cadre de la légitimité internationale » : Barkhane, Centrafrique, Irak. « Nous avons vocation, là, à assurer un soutien, à des populations qui peuvent être menacées, mais nous défendons aussi notre propre sécurité »a expliqué le Président.
« Il y a également, dans les prochaines années, à adapter notre capacité de défense, aussi bien nos moyens aéronautiques, que nos moyens pour assurer la cyberdéfense et le renseignement. Le Premier ministre avait déjà annoncé, il y a plusieurs semaines, des mesures allant dans cette direction. Elles seront pérennisées, et renforcées ».
« La première c’est qu’en 2015 les crédits du ministère de la Défense, les 31,4 milliards, comme [le président de la République s’y était] engagé, sont sanctuarisés, et ce seront des crédits budgétaires, sans aucun appel à des ressources extérieures, ou des ressources exceptionnelles, c'est-à-dire que le ministère de la Défense est sûr de pouvoir disposer de ces crédits dans l’année 2015 ».
La Loi de Programmation Actualisée qui sera présentée au Conseil des ministres du 20 mai prévoira de dégager 3,8 milliards de crédits supplémentaires sur ces quatre années. C’est un effort important qui tient compte aussi des économies constatées dans le ministère.
Le président de la République a « pris ces décisions comme Chef des armées, dans un contexte budgétaire que chacun connaît ». Il a « fait ce choix parce que c’est celui de la France, celui de sa protection, de sa sécurité, et […] que les Français, s’ils veulent avoir confiance dans l’avenir, doivent se sentir partout en sécurité, protégés ».
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