L’Insee anticipe une nette accélération de la croissance, avec une moyenne annuelle de 1,2% pour 2015, confirmant que la France est clairement rentrée dans une phase de reprise de l'activité. D’ici la fin de l’année, le rythme sera même de l’ordre de 1,5%. Il faut rester modeste et continuer à travailler, mais ces prévisions sont encourageantes. Fort de ces estimations, le taux de chômage devrait se stabiliser au second semestre, voire commencer à diminuer.
Dans sa nouvelle « note de conjoncture », l’Insee anticipe une nette accélération de la croissance, avec une moyenne annuelle de 1,2% pour 2015. Précisément l’institut prévoit une progression de + 0,3% aux 2° trimestre et 3° trimestre, puis + 0,4% au 4°trimestre, après déjà + 0,6% au 1er trimestre. Ainsi, au quatrième trimestre 2015, le PIB augmenterait de 1,6% par rapport à son niveau de fin 2014.
« En prévoyant une croissance supérieure à 1% cette année, l’Insee confirme que la France est clairement rentrée dans une phase de reprise de l'activité » selon Michel Sapin.
« Il faut rester modeste et continuer à travailler. Mais ces prévisions sont encourageantes, elles viennent confirmer les très bons indicateurs de ces derniers mois » d’après Manuel Valls :
- La consommation des ménages sera le principal facteur de cette hausse, soutenue par les hausses récentes de pouvoir d’achat (+1,9% en 2015).
- L'investissement devrait connaître une accélération aux 2T et 3T (+0,6% puis +0,8%) ;
- Le taux de marge des entreprises remonterait nettement grâce au CICE et aux baisses de cotisations patronales prévues dans le Pacte de responsabilité (31,3 % au 2T 2015, contre 29,7 % au 4T 2014). Le recul des cours du pétrole, ainsi que la politique monétaire de la BCE, vont venir amplifier ce processus.
Michel Sapin explique que les travaux de l’Insee « souligne donc combien les décisions qui ont été prises, en particulier le CICE, le Pacte de responsabilité, ont été déterminantes […] Elles vont permettre de déclencher les investissements des entreprises. Et quand les entreprises investissent […], ce sont aussi des hommes et des femmes qui trouvent des emplois ».
« Les estimations de l’Insee nous permettent de penser que d’ici à la fin de l’année, nous serons sur un rythme de croissance de l’ordre de +1,4, +1,5, +1,6%.
« Et à partir de ce moment-là, on crée suffisamment d'emplois pour non seulement stabiliser le niveau du chômage [mais], progressivement, de faire baisser le chômage ». L’Insee estime en effet que cette accélération de l’activité stimulera l’emploi, qui sera fin 2015 rehaussé de 114 000 postes par rapport à fin 2014 (41 000 postes seront créés en 2015). La hausse au 2ème semestre devrait permettre une stabilisation du chômage en France, à 10,4 % de la population active en fin d’année, voire une baisse.
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