Face à la crise migratoire inédite que nous vivons, les réponses doivent être apportées au niveau européen et au niveau de chaque Etat-membre. C’est pourquoi la France a présenté un plan d’action cette semaine : il répond aux enjeux dans un esprit de responsabilité et de solidarité, avec gravité et maitrise. Quand il s’agit de la vie d’êtres humains, le politique s’honore à ne pas tomber dans des discours stigmatisants.
L'Afrique, l'Europe, et avec elles la France, doivent répondre à une crise migratoire inédite.
Il convient d’y répondre avec fermeté et humanité. Dans un esprit à la fois de responsabilité et de solidarité.
Pour être à la hauteur de l'enjeu, il importe d’apporter des solutions, pas d'instrumentaliser les problèmes. On ne répond aux crises ni par le mépris ni par l’aigreur, ni par le narcissisme ni par l'outrance.
Pour François Hollande « Quand il s'agit de personnes, d'êtres humains, quand il y a des sujets aussi graves, […] ça vaut pour tout le monde, il faut les aborder et les évoquer avec gravité et donc avec maîtrise ».
Manuel Valls estime que « La vie politique mérite mieux que ces phrases stigmatisantes et qui ne sont pas au niveau ».
Aussi, l’ampleur de cette crise nécessite des actions concrètes. C’est l’objectif du gouvernement à travers le plan présenté cette semaine.
- Il permet de nouvelles avancées dans la réforme de l’asile engagée depuis 2012, pour permettre au système en tension, qui nous a été légué, de mieux répondre aux crises : renforcement des capacités d’hébergement, raccourcissement des délais de traitements, ...
- Il permet de renforcer la lutte contre l’immigration clandestine : pleine utilisation des capacités d’hébergement, mobilisation des aides au retour, ... pour éviter que se constituent des campements illicites, indignes, insupportables tant pour les migrants concernés que pour les Français.
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