L’Europe est confrontée à la plus grave crise migratoire de son Histoire récente. Ces flux migratoires exceptionnels génèrent la création de campements illicites à Paris, sur la voie publique, avec des migrants généralement en transit. Plus de 50 000 migrants sont arrivés en Italie depuis le début de l’année.
« Moralement chacun est comptable, à la fois de l’humanité avec laquelle on doit traiter cette question, et [de l’esprit de] responsabilité [que doit avoir chacun pour] faire respecter des règles et des lois ». « C’est un devoir moral ». selon Stéphane Le Foll.
Ces flux migratoires exceptionnels génèrent la création de campements à Paris. Les migrants qui occupent ces campements, sont pour l’essentiel, en attente d’un passage vers un autre pays de l’UE et ne souhaitent pas, dans leur majorité, demander l’asile en France.
Le gouvernement agit avec humanité, et ce fut le cas lors des derniers événements : un hébergement a été proposé à chacun des migrants qui a été évacué, tant ce lundi à la Halle Pajol que mardi dernier à La Chapelle. Cependant, l’espace public n’est pas un lieu de vie, et l’Etat ne peut tolérer ces campements insalubres. La politique du gouvernement en la matière est claire :
- les migrants qui sollicitent l’asile ont droit à un examen rapide de leur situation et à une prise en charge par l’Etat. Aussi pour cela que le gouvernement a engagé une réforme d’ampleur de nos dispositifs d’accueil des demandeurs d’asile ;
- les personnes vulnérables doivent être prises en charge, notamment les femmes avec enfants, « en étroite liaison avec la ville de Paris dont [il faut] saluer l’excellence de la coopération
- les personnes en situation irrégulière doivent être éloignées ;
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