Dans un contexte de menace terroriste « élevée », Bernard Cazeneuve a réitéré l’engagement « déterminé » du Gouvernement pour lutter contre le terrorisme et «donner aux français les informations dont [le Gouvernement] dispose. (…).» Au niveau européen, la France a demandé une modification du code des frontières Schengen et au niveau national, il est interdit aux étrangers résidents en France de revenir sur le territoire après être partis pour commettre des actes de terrorisme. Pour les français le retour implique que la justice soit saisie.
La France est « un Etat de droit, (…) il y a des règles de droit international et (…) dans le cadre du respect scrupuleux du droit, nous sommes armés pour faire face à la menace terroriste. » a expliqué Bernard Cazeneuve 20/07/2015)
La France « est extrêmement déterminée (…)[et] l’activité judiciaire du parquet antiterroriste en témoigne ».
Plusieurs règles ont été rappelées. Le retour des « étrangers résidant en France mais partis sur le théâtre d’opérations terroristes » est interdit.
Pour les nationaux, s’«[i]l n’est pas possible d’interdire le retour d’un national sur le territoire national,(…) tous ceux qui reviennent et qui ont commis des actes terroristes sur le théâtre des opérations en Irak et en Syrie ont vocation à être judiciarisés. »
Au niveau européen, la France a demandé « la modification du code de frontière Schengen pour qu’il y ait des contrôles systématiques et coordonnés dans les aéroports en proposant la mise en place du PNR européen [car] (…) c’est précisément parce que nous voulons à leur arrivée procéder à leur judiciarisation. »
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