La situation des migrants est omniprésente dans les interventions de certains politiques en mal de sujets à l’approche des élections. De Xavier Bertrand à Valérie Pécresse en passant par Nicolas Sarkozy, chacun tente de faire parler de lui sur le dos de la souffrance de milliers d’êtres humains. Marine Le Pen n’a pas échappé à la règle.
En réponse aux critique de cette dernière, Manuel interrogé par la presse estime que "La réponse est européenne, la solution est d'abord dans ces pays".
"La différence entre Marine Le Pen et moi, c’est que je gouverne. Il vaut mieux qu’elle ne gouverne pas. Le projet qu’elle a pour la France est profondément anti-national", a répondu le Premier Ministre, lors d’une visite de soutien au candidat PS aux élections régionales en Paca Christophe Castaner.
En matière d’immigration "il faut des règles : ceux qui sont en situation irrégulière doivent être reconduits à la frontière. Les migrants qui sont là sont très nombreux. Ces derniers mois, le chiffre publié sur les morts (2.000, ndlr) est terrible", a-t-il ajouté.
"La solution est d’abord en Afrique avec la résolution des conflits (…) Elle est d’abord européenne. Il faut une organisation de nos frontières. C’est vrai à Vintimille avec l’Italie. C’est vrai avec la Grande-Bretagne".
Quant aux centres d’accueils des migrants, qu’ils soient gérés par des collectivités ou des associations "ce ne peut pas être une solution durable", a estimé Manuel Valls.
"Ce n’est pas une bonne chose pour ceux qui s’y trouvent mais nous ne pouvons pas accueillir plus que ce qui est possible. Donc il y aura des reconduites à la frontière", a-t-il répété.
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