La croissance de l’économie française a été nulle au deuxième trimestre 2015, selon une première estimation de l’Insee. Après un 1er trimestre très dynamique, le 2° trimestre est décevant.
Cette stagnation s’explique notamment par une très faible progression de la consommation des ménages ( +0,1 %) et une contribution fortement négative à la croissance des variations des stocks des entreprises (- 0,4 point), malgré un effet positif de la demande intérieure (0,1 point) et du commerce extérieur (0,3 point).
Si le Ministre de l’économie, Michel Sapin, reconnaît un chiffre décevant, il estime cependant que si que « la reprise est bel et bien engagée en France » et que l’objectif d’une croissance de 1 % en 2015 est « conforté ». Au-delà des à-coups d’un trimestre inévitables, dans toute phase de redémarrage, sur un an, le PIB a progressé de 1 % et après trois années sans réelle croissance.
« Ce résultat est celui d’une politique volontariste : avec le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et la première étape du Pacte de responsabilité et de solidarité et 20 milliards d’euros déjà restitués aux entreprises. Le plan de soutien à l’investissement, notamment la mesure de « suramortissement », est en œuvre depuis avril. Soutenu par la baisse du prix de l’énergie, le taux de marge des entreprises a déjà repris les deux-tiers du terrain perdu entre 2007 et 2012. Voilà de quoi restaurer des parts de marché à l’exportation pour nos entreprises, voilà de quoi investir et embaucher ! »
Selon le Ministre, la croissance sera conforme aux attentes de la loi de finances pour 2015, et pourrait même dépasser 1 %. A mi-année, l’objectif est déjà presque atteint, avec un acquis de croissance de 0,8 %. Tous les instituts économiques anticipent désormais une croissance égale ou supérieure à 1 % cette année et à 1,5 % l’an prochain.
Source : Afp, Le Monde
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