Les frappes françaises contre des sites pétroliers contrôlés par Daech en Syrie s'inscrivent dans l'exercice du droit de légitime défense . Elles constituent la riposte nécessaire et proportionnée aux attaques perpétrées par Daech. Pour rappel, dans sa résolution 2170 (2014) relative à la lutte contre le financement du terrorisme, placée sous chapitre VII de la charte et adoptée à l'unanimité, le conseil de sécurité «a constaté avec préoccupation que les gisements de pétrole et infrastructures connexes contrôlés par l'État islamique d'Iraq et du Levant [...] génèrent les recettes qui permettent à ceux - ci de financer des recrutements et renforcer leurs capacités opérationnelles en vue d'organiser et de perpétrer des attaques terroristes».
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