Engagement du président de la République, le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement « sera bien adoptée avant la fin de l'année 2015, promulguée et mise en œuvre dès le début de l'année 2016 ».
« C'est […] une belle et grande loi sociale » adoptée « l'année du 70ème anniversaire de la Sécurité Sociale prouvant ainsi que nos protections sociales savent évoluer, s'adapter, se moderniser et être au plus près des Français » a expliqué Laurence Rossignol. Elle vise à accompagner les personnes âgées qui souhaitent en très grande majorité vieillir chez elle et dans des bonnes conditions. Elle crée des droits nouveaux. Le 1er est davantage d'heures d'aide à domicile pour les personnes dépendantes via une revalorisation de l'APA (l'allocation personnalisée à l'autonomie) à domicile : une heure de plus par jour pour les plus dépendantes, une heure de plus par semaine pour les moins dépendantes. Le reste à charge sera diminué pour plus de 700 000 personnes : les usagers payeront moins cher les aides à domicile.
Le Deuxième soutien les 4 millions et demi de personnes qui accompagne au quotidien une personne et lui permette de rester chez elle. C’est le droit au répit.
Outre le fait que ces personnes seront désormais « reconnues dans le Code de la famille et de l'action sociale », le « droit au répit leur permettra chaque année - par une allocation pouvant atteindre 500 € » - de bénéficier d’une semaine de prise en charge temporaire de la personne dépendante ou de davantage d'heures d'aide à domicile, afin que ces personnes aidantes puissent « souffler ».
Il s’agit ainsi de répondre à une demande forte des Français d'anticiper les conséquences du vieillissement de la population, alors qu'en 2060, un tiers des Français aura plus de 60 ans et que les plus de 85 ans seront près de 5 millions, contre 1,4 millions aujourd'hui.
Commentaires