Depuis l’automne, grâce à la mise en place de solutions humanitaires, le nombre de migrants à Calais a été ramené de 6000 à 3700 alors même que la crise migratoire que connaît toute l'Europe ne faiblit pas. Dans la partie sud du campement, 2 abris sur 3 n’étaient plus habités. Aussi la préfecture a-t-elle décidé de réduire de moitié de la superficie de la « Jungle ». Cette décision entraînera la relocalisation de 800 à 1000 personnes, vivant sur la zone, dans les places mises à leur disposition par l’Etat :
- Le Centre d'accueil provisoire (CAP) ouvert en janvier, capable d'accueillir 1 500 personnes. A ce jour, 750 des 1500 places d’hébergement qui vont être ouvertes, à la place du campement de la Lande, sont d’ores et déjà disponibles, et 700 déjà occupées. Les 750 autres seront prêtes dans les prochains jours, comme prévu.
- Les différents centres d'accueil et d'orientation (CAO) de France - que 2 600 migrants de Calais ont rejoint depuis fin octobre d’où ils peuvent engager les démarches pour demander l’asile.
Il s’agit d’une nouvelle étape, après l’évacuation fin janvier de 600 migrants situés proche de la rocade portuaire.
La mise en place de ces solutions humanitaires à Calais, avec le volet sécuritaire, porte ainsi ses fruits (accélération des procédures d'asile, aménagement sanitaire du campement de la lande, départ de migrants vers des centres d'accueil et d'orientation ailleurs en France).
L’objectif est que plus personne ne vit dans des conditions indignes.
Le gouvernement est déterminé à assurer l’ordre public et à trouver des solutions de long terme pour permettre aux Calaisiens de bénéficier de la sécurité et de la tranquillité à laquelle ils ont droit, mais aussi pour mettre à l’abri et accompagner les migrants en besoin de protection et qui souhaitent demander l’asile tout en luttant avec détermination contre les passeurs.
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