La menace terroriste reste plus élevée que jamais. La guerre que nous menons contre le terrorisme sera longue et des progrès ont été accomplis, en Syrie et en Irak, à l’échelle de l’Europe.
Cette guerre exigeait une réponse nationale à la hauteur des dangers auxquels nous faisons face. Le Président a ainsi adressé au Parlement réuni en Congrès à Versailles des décisions nécessaires dans cette lutte: instauration de l’état d’urgence, augmentation des moyens affectés aux forces de l’ordre, révision constitutionnelle pour mieux garantir l’utilisation et l’efficacité de l’état d’urgence, et pour priver de la nationalité française les terroristes qui portent les armes contre leur propre pays.
4 mois après, l’Assemblée nationale et le Sénat ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur un même texte. Un compromis semble hors d’atteinte et une partie de l’opposition s’oppose au principe même d’une réforme constitutionnelle. Le Président de la République déplore cette attitude partisane.
Aussi, après s’être entretenu avec les présidents des 2 assemblées, le Président de la République a décidé de clore le débat constitutionnel.
Pour autant, le Président de la République ne déviera pas des engagements qu’il a pris pour assurer la sécurité des Français.
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