Manuel Valls a présenté la nouvelle mouture du projet de loi Travail avec les nouvelles mesures concernant les jeunes. La Garantie jeunes, expérimentée depuis 2013 deviendra un droit universel.
La garantie jeunes va être étendue et devenir un droit pour tous les jeunes sans emploi ni formation, en situation financière précaire. Elle offre une allocation mensuelle d'environ 450 €.
50.000 jeunes bénéficient aujourd'hui de cette expérimentation et les premiers résultats sont très encourageants.
Les jeunes bénéficiaires disposent d'un accompagnement renforcé d’un an pour la recherche d’emploi et l’accès à la formation. Plusieurs dispositifs peuvent leur être proposés : apprentissage, emplois d’avenir, école de la 2ème chance, EPIDE...
Le dispositif sera ouvert à tous les jeunes qui remplissent les conditions et qui en solliciteront le bénéfice.
Son coût s’inscrira dans la loi de finances. Il sera notamment financé par des aides de l’Union européenne.
Le gouvernement a supprimé l'allongement du temps de travail des apprentis sans autorisation.
Il va mettre en place un capital formation pour les jeunes décrocheurs et pour les demandeurs d'emploi peu qualifiés. Ce dernier sera inscrit dans le compte personnel d'activité (CPA) comme le nouveau compte « engagement citoyen » qui valorisera l'engagement en tant que réserviste, l'exercice de responsabilités associatives importantes ou le rôle de maître d'apprentissage. Le CPA permettra aux actifs de capitaliser des droits tout au long de leur parcours professionnel, devrait réunir le compte personnel de formation (CPF) et le compte pénibilité. Le plafond du compte personnel formation a été relevé pour les salariés sans diplôme de 150 à 400 heures pour leur permettre d'accéder à un niveau supplémentaire de qualification tous les dix ans.
Le texte a été transmis au Conseil d'Etat pour une présentation en conseil des ministres le 24 mars.
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