Les débats dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale sur le projet de loi réformant le Code du travail démarreront le mardi 3 mai 2016.
La semaine du 2 mai était normalement dévolue à des textes d'origine parlementaire, mais le président du groupe socialiste, Bruno Le Roux, a proposé qu'elle revienne au gouvernement pour mettre ce texte controversé à l'ordre du jour des mardi et mercredi après-midi et soir. Les débats pourraient ensuite se prolonger.
Le parcours parlementaire du projet de loi, remanié en partie face à la contestation sociale et politique, commence ce mardi, avec l'audition de la ministre Myriam El Khomri devant la commission des Affaires sociales, deux jours avant un nouvel appel à la mobilisation dans la rue.
La commission présidée par Catherine Lemorton (PS) auditionnera mercredi des représentants des centrales syndicales et des représentants des organisations patronales sur le projet de loi "visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs".
Source : Afp
Monsieur le Député
Je crains que cette réforme du droit du travail soit une enième entorse aux droit des travailleurs sans aucune efficacité sur la situation de l'emploi. La première annoncée en 1986 par la droite au pouvoir : Introduction de la notion de licenciement pour cause économique (Loi nº 75-5 du 3 ... du licenciement pour motif économique (Loi nº 86-797 du 3 juillet 1986 art....devait déjà régler le problème du chômage. D'ailleurs, si le code du travail était cet écueil à l'embauche, les pays du sud qui n'en ont pas, et ils sont légions, devraient être des paradis pour les salariés. Nous savons qu'il n'en est rien. Seule l'exploitation des travailleurs, voire des enfants est le point commun de ces pays...Le soutien patronal au texte (je parle bien évidemment des patrons des grandes entreprises...les petits patrons étant exploités eux aussi par les grands donneurs d'ordre ...) devrait être aussi un signe que ce projet de Loi est déséquilibré....Nous savons qu'il y a de plus en plus de chômeurs et même de travailleurs pauvres.
L'échec de la politique de relance par l'offre (donc des entreprises) est patent. Il serait temps de changer de paradigme économique et social au lieu de coller aux dogmes du libéralisme financier. Le rôle des politiques (étymologie cité, pour le citoyen...) est de trouver des solutions globales (emploi, logement, vie sociale....). La question est certes l'emploi, mais "Quel emploi et pour quelle vie ...".
Respectueuses salutations
Rédigé par : Baroni | 31 mars 2016 à 07:09