Le président de la République a adressé ce mercredi en Conseil des ministres un message clair de soutien à l'ensemble des forces de police qui remplissent depuis des mois des missions extrêmement difficiles dans un contexte de tension. Ils assurent la liberté de manifester et font en sorte que les casseurs, qui s’en prennent y compris à des militants syndicaux, puissent être mis hors d’état de nuire. Les propos qui aujourd’hui théorisent la consubstantialité de la violence à la police sont inacceptables. 3 principes guident le gouvernement dans ses instructions données aux préfets :
1/ Fermeté totale à l’égard des casseurs qui n’ont que la haine de la police et de l’Etat comme horizon (1 300 interpellations, 800 gardes à vue et 60 condamnations en comparutions immédiates depuis le début du mouvement social ; manifestations hostiles interdites ; interdictions de paraître dans les manifestations pour les individus violents) ;
2/ Usage proportionné de la force et fermeté en cas de non-respect de ce principe ;
3/ Liberté de manifestation dans le cadre républicain.
Au-delà des mots, le gouvernement soutient comme rarement les forces de l’ordre depuis 2012, par des actes forts : + 9 000 postes, augmentation de +17% des moyens de fonctionnement, primes et bonifications pour 800 M€, … Par ailleurs, plusieurs interpellations ont eu lieu et d'autres interviendront, après qu'une voiture de police, dans laquelle circulaient 2 agents, a été incendiée à Paris par des manifestants casseurs anti-police. Bernard Cazeneuve a rendu visite à l'hôpital à l'un des deux policiers agressés, frappé et contusionné. Les personnes qui ont commis ces violences sont animées par la haine.
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