Le vote britannique est un choc, il faut le maîtriser, et pour cela agir avec clarté et rapidité. Une démarche de concertation, de construction, de propositions est engagée, avec l’ensemble des pays de l’Union européenne, l’ensemble du gouvernement, l’ensemble des forces politiques du pays.
Un Conseil des ministres extraordinaire s’est tenu ce vendredi après-midi pour faire le point sur les différents secteurs.
Jean-Marc Ayrault et Harlem Désir ont participé au Conseil Affaires générales à Luxembourg. Les échanges ont particulièrement porté sur les résultats du référendum britannique et sur « la clarification et la clarté dans la mise en œuvre du choix britannique ».
Le président de la République a reçu ce vendredi après-midi les présidents de deux assemblées, il recevra, avec le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères, l’ensemble des chefs de partis représentés dans les Assemblées. Il s’entretiendra avec Matteo Rienzi, le chef du gouvernement italien, le président du Conseil européen Donald Tusk puis la chancelière Angela Merkel.
Demain mardi, le président de la République portera la position de la France au Conseil européen. Le même jour, un débat à l’Assemblée nationale aura lieu sur ce sujet et le Premier ministre s’exprimera sur les positions françaises.
Que ne va pas changer ce vote :
S’agissant de la politique de défense, les relations étroites en matière de défense seront réservées. La Grande-Bretagne est l'un des seuls pays européens, avec la France, qui ait à la fois les capacités et la volonté de maintenir un appareil de défense crédible et actif à l'échelle international.
S’agissant de l’immigration : la sortie de l’Union européenne de la Grande-Bretagne n’engage pas de changements en termes de traités. La Grande-Bretagne ne faisait pas partie de la zone Schengen. Les accords étaient bilatéraux.
Pour une fois de Gaulle avait raison.
L'histoire de l'Angleterre montrait qu'elle était incapable de participer au projet européen!
L'erreur est sans doute d'avoir accepté son adhésion !
Maintenant il convient d'aller vite et d'être ferme!
Rédigé par : Pierre-Henri Vinay | 27 juin 2016 à 14:12
Que les dirigeants Européens actuels ne se comportent plus comme de simples gestionnaires du libéralisme financier et des désordres sociaux, écologiques induits; et qu'ils insufflent, enfin, la nécessaire vision d'un monde humaniste qui doit s'inscrire, s'il vaut vivre et non survivre, dans de nouveaux paradigmes économiques, sociaux et écologiques. Quel était le choix de nos amis Britanniques dans ce fameux Brexit. Choisir entre une société inhumaine qui sacrifie le bien commun sur l'autel du libéralisme financier (la city) ou le repli identitaire d'un extrémisme de droite qui rejette toutes les altérités. Un choix entre la peste et le choléra ..... Espérons que tous les dirigeants Européens vont se saisir, enfin, de ce mini cataclysme pour redonner du sens au projet d'une Europe : espace de liberté, de solidarité, d'écologie . ...En somme la construction d'un modèle qui emporte l'adhésion massive des peuples. Ce qui, il faut bien l'avouer, n'est pas le cas actuellement, d'où ce rejet lors des dernières consultations (référendum de 2005 en France et aux Pays bas). Une impérieuse nécessité pour sauver cette belle idée Européenne, dévoyée par une construction anarchique privilégiant le marché au détriment du bien et des valeurs communes.
Rédigé par : Barovin | 29 juin 2016 à 04:11