Dans une sa nouvelle note de conjoncture, l’INSEE confirme la poursuite de la croissance française. Elle devrait atteindre 1.6 %. Très bonne nouvelle car les chiffres dépassent les attentes du gouvernement.
Dans un contexte international pourtant peu porteur, l’économie française progresse grâce à des moteurs internes solides :
- La consommation des ménages continue à augmenter (+1,6%), grâce à la progression de l’emploi et donc des revenus, la modération fiscale, et le niveau toujours faible des prix du pétrole. Avec +1,7% en 2016 (après +1,6% en 2015), le pouvoir d’achat des ménages connaîtrait sa plus forte progression depuis 2007. Dans le même temps, les achats immobiliers des ménages, et en cohérence le secteur de la construction, progressent à nouveau depuis quelques mois.
- L’investissement des entreprises est le principal facteur d’accélération de la croissance en 2016. Ces derniers sont la conséquence de la progression de la consommation des ménages et à l'accélération de l'investissement des entreprises.
Les bons chiffres de l'Insee confirment donc une reprise économique du pays. Le taux de chômage devrait baisser de 0.4 point d'ici à fin 2016, pour s'établir à 9,5% de la population active en métropole et 9,8% en incluant l'Outre-mer, marquant un recul inédit depuis 2007. L'institut table sur 139.000 créations nettes de postes dans le secteur marchand cette année, soit 30.000 de plus qu'en 2015, et 209.000 dans toute l'économie. Grâce notamment à l’effet cumulé des politiques mises en œuvre (CICE, pacte de responsabilité et de responsabilité, la prime à l’embauche PME) le taux de marge des entreprises retrouverait fin 2016 un niveau proche de celui d’avant la crise de 2008.
L’effet accélérateur de la mesure de suramortissement et des conditions de financement très favorables permet à l’investissement des entreprises de progresser de +4,7% en 2016, évolution également inédite depuis 2007.
L'Insee estime également que l'accélération de la formation des chômeurs prévue cette année permettra d'en diminuer le nombre d'environ 30.000, ce qui contribuera pour 0,1 point à la baisse du taux global attendue.
Le seul point négatif reste le commerce extérieur.
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