La Convention pour l’élimination des discriminations envers les femmes (CEDEF), adoptée en décembre 1979 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, a été ratifiée par la France en décembre 1983. Le Comité de la CEDEF assure le suivi de la mise en œuvre de cette Convention.
L’audition de la France par le Comité fait suite à la transmission, en décembre 2013, de ses 7ème et 8ème rapports. Ces derniers répondent notamment aux recommandations faites par le Comité en 2008. Laurence Rossignol, en répondant aux questions du Comité, a pu faire part de la mobilisation du Gouvernement pour les droits des femmes. En effet, depuis 2013, l’adoption de mesures législatives a fait progresser l’égalité professionnelle et a instauré la parité. Des lois récentes ont également consolidé l’accès aux droits et à la santé sexuelle reproductive (avec notamment un programme national d’action pour « améliorer l’accès à l’IVG » et faciliter les démarches de santé des femmes). De plus, l’adoption de trois lois renforçant les dispositifs de lutte contre les violences et la mise en place de trois plans d’action témoignent d’une lutte sans relâche contre les violences faites aux femmes. Enfin, de nouvelles pistes pour combattre les stéréotypes sexistes ont été développées grâce à de nombreuses initiatives dans les domaines du sport, de la culture et de l’éducation.
Mais si les progrès sont indéniables, les avancées en matière de droits des femmes ne doivent pas être considérées comme définitivement acquises. Aussi, la Ministre a réaffirmé l’engagement du Gouvernement pour la pleine application de la Convention. Le Comité remettra le 21 juillet 2016 ses recommandations qui pourront constituer une nouvelle feuille de route pour faire avancer les droits des femmes en France.
Commentaires