Comme prévu et conformément aux engagements que la France a pris auprès de l'Europe, le déficit public doit atteindre 2,7 %. « La dette publique est enfin en train de se stabiliser, après avoir connu une hausse de 30 points depuis 2008 ». « La crise budgétaire est en voie de se terminer […]; elle a été réglée par ce gouvernement et cette majorité, nous pouvons en être fiers ». Ce règlement est le résultat des efforts menés année après année par nos concitoyens ».
L'objectif de 2.7% sera atteint « mais le chemin [pour y parvenir] doit s’adapter ». « dans ce cadre budgétaire global, subsiste la liberté de choisir ce que l’on veut pour le pays. […] À chaque budget, nous avons pris cette liberté, ce qui ne nous a pas empêchés, chaque année, de réduire le déficit » (C. Eckert, 07/07/16). Ainsi, et afin de donner davantage de moyens pour l’Education, l’emploi et la sécurité, « la dépense de l'État hors charge de la dette et des pensions va augmenter de 3,3 Md€ en 2017 » (C. Eckert, 07/07/16). « Cette augmentation, nous l'assumons, nous la revendiquons ». « Ce qui compte, c’est le résultat à la sortie. Les économies à réaliser, […] c’est un chemin pour arriver à l’objectif » (C. Eckert, 07/07/16). Cette hausse doit être mise en perspective et intervient « après 4 années de baisse ». En 2017, l'État dépensera 4,6 Md€ de moins qu'en 2013 puisque la dépense avait jusque-là été réduite de « 9,4 Md€ en 4 ans ». « Depuis 2012 les dépenses de l’Etat auront diminué en valeur de l’ordre de 9 Md€ jusqu’en 2016 et 6 Md€ jusqu’en 2017 » (C. Eckert, 07/07/16). « Augmenter la dépense, ce n’est pas augmenter le déficit ». « Cette dépense est entièrement financée », « par deux moyens principaux » (C. Eckert, 07/07/16) : « La dernière annuité du Pacte de responsabilité et de solidarité aura un impact budgétaire plus limité que prévu en 2017, puisque sera privilégié un renforcement du CICE, comme l’a annoncé le Président de la République, ce qui représente plus de 4 Md€ ». « Le produit de la lutte contre la fraude, c’est-à-dire les recouvrements sur contrôles fiscaux et les recettes du STDR, approchera, en 2017, son niveau de 2016, alors que nous avions budgété, par prudence, une forte baisse : ce relèvement représente 1,4 Md€ ». « Le budget pour 2017 contiendra aussi de nouvelles économies sur les champs non prioritaires de notre action. Ainsi, la baisse des effectifs dans la plupart des ministères se poursuit. C’est la garantie pour que l’argent des Français soit utilisé à bon escient ». En outre, « il y a des économies que l’on fait » : lorsque les taux d’intérêt sont historiquement bas, c’est de l’argent que l’Etat dépense en moins ; lorsque les prélèvements pour l’Union européenne sont moins élevés que prévus – plus d’1 Md€ – c’est de l’argent que l’on dépense en moins ». Avec les recettes de la lutte contre la fraude, « tout ça permet, justement, de mettre 6 Md€ de dépenses nouvelles ».
Enfin, grâce à la sécurité financière retrouvée, une nouvelle diminution d’impôts en 2017 interviendra si le niveau de croissance est confirmé. Le débat sur le dernier budget de la législature « a un réel intérêt : il permet de mettre face à face les projets des uns et des autres. À l’issue de ce débat, les Français sauront, de manière claire et sans aucun doute possible, qui veut augmenter le déficit et qui veut le réduire » (C. Eckert, 07/07/16). « Nous continuerons jusqu'au bout la remise en ordre de nos comptes publics » (C. Eckert, 07/07/16).
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