Le président de la République a rappelé « le deuil auquel le pays est confronté », et « face à cette situation [il a] rappelé l’obligation de rassemblement, de recueillement ». « Mais aussi pour ceux qui ont la parole publique, de dignité et de vérité » (B. Cazeneuve, 18/07/16).
« Cette journée est singulière, c’est une journée de deuil, marquée par la minute de silence » en hommage aux victimes. « Le moment viendra ou il faudra dire ce qui a été fait depuis plusieurs années pour la sécurité de la France et ce qui a été défait » sur ce même sujet avant 2012 (J-Y. Le Drian, 18/07/16).
On ne peut qu’être « choqué » et « attristé » par l'absence de « respect du deuil ». « Il n'y a pas eu de respect par un certain nombre d'acteurs de la classe politique de la période de deuil, immédiatement des polémiques sont survenues» (B. Cazeneuve, 18/07/16).
« L’ensemble des moyens que nous mobilisons, ne garantissent pas le « risque 0 ». Dire cela, c’est dire la vérité aux Français et regarde la menace avec lucidité. S’il n’y a pas cette lucidité, la volonté de faire qui est la nôtre, n’atteindra pas son objectif ». En effet, « la lutte contre le terrorisme est difficile. C’est une menace protéiforme. Les messages diffusés par Daech, peuvent conduire des individus, inconnus des services de renseignement, à passer à l’acte. C’est ce qui s’est passé visiblement à Nice » (B. Cazeneuve, 18/07/16).
« On ne combat bien que ce que l’on regarde lucidement et on peut obtenir la résilience dans un pays si durement frappé, que si l’on dit la vérité aux Français et si on les prépare dans l’unité à faire face à ses épreuves. Cette exigence […], ce refus de la polémique, nous le devons aux victimes, aux familles, au pays » (B. Cazeneuve, 18/07/16).
« Cette menace, jamais la France ne s’y est trouvée confrontée, au niveau qui prévaut aujourd’hui ». C’est pourquoi, « alors que 12 500 postes avaient été supprimés dans la sécurité intérieure, et que les renseignements, notamment le renseignement territorial, était affaibli par la réforme de 2008, regardant lucidement cette menace, nous avons décidé de rehausser la totalité de nos moyens », « sur le plan budgétaire, des effectifs, des moyens juridiques » pour faire face (B. Cazeneuve, 18/07/16).
A 12h00 hier, une minute de silence a été observée en hommage aux victimes de Nice. Le président de la République s’est rendu au ministère de l’Intérieur avec Bernard Cazeneuve pour cette minute de silence. Le Premier ministre s’est rendu Nice avec Marisol Touraine et Juliette Méadel.
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