Depuis 2012, les conditions d'accès aux soins sont une priorité pour ce gouvernement, qui a permis de meilleurs remboursements par la sécurité sociale (contraception de mineures, IVG, dépistage du cancer du sein, suppression de franchises médicales pour les bénéficiaires de l’ACS…), fait baisser les dépassements d'honoraires (de 3 points en 4 ans) et engagé une politique qui doit permettre d'enrayer la hausse continue de certains tarifs tout en améliorant la couverture santé des Français (contrats responsables, généralisation de la complémentaire santé, …).
La part des dépenses de soins à la charge des ménages a diminué : elle est passée de 9,1 % en 2011 à 8,5 % en 2014 (après intervention de l'assurance maladie et des complémentaires). C’est notamment la conséquence de l’augmentation continue de la prise en charge par la sécurité sociale depuis 2012 : la prise en charge solidaire est passée de 77,2 % en 2011 à 78 % en 2014. Le gouvernement a instauré plusieurs mesures :
- Les franchises médicales ont été supprimées pour les 1,2 million d'assurés modestes bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé.
- Plusieurs actes sont pris en charge à 100 % (contraception pour les mineures, dépistage organisé du cancer du sein, interruption volontaire de grossesse).
- L’accès aux nouveaux traitements contre l'hépatite C est plus rapide.
- Les dépassements d'honoraires ont baissé depuis 2012 alors qu'ils avaient explosé depuis 15 ans.
- Les assurances complémentaires sont obligées de proposer une prise en charge minimale pour les lunettes par exemple, et de prendre en charge le forfait journalier hospitalier sans limite de durée.
Cela tient à la détermination forte du gouvernement et à l'engagement d'un nombre croissant de professionnels dans les contrats d'accès aux soins qui, en échange de la modération des tarifs, permettent de mieux rembourser les patients. Un tiers des médecins de secteur 2 se sont engagés dans cette démarche.
Mieux prendre en charge, c'est aussi limiter l'escalade de certains tarifs. Trop souvent, des patients se voient demander le montant du remboursement de leur mutuelle par un professionnel qui ajuste ses tarifs en conséquence. Pour cette raison, il faut limiter les prises en charge complémentaires les plus élevées. Seulement 12 % des assurés paient des dépassements allant au-delà des plafonds de remboursements encadrés, ce qui veut dire qu'ils payent des soins à des tarifs qui sont 2, 3 voire 4 fois ceux de l'assurance maladie. Seuls certains d'entre eux bénéficiaient, avant la réforme, d'une couverture complémentaire allant jusqu'à ces niveaux.
Contrairement à certains propos de presse, la prise en charge des Français en matière de santé s'est améliorée. Au moment où les candidats à la primaire de la droite annoncent des franchises médicales, des baisses de remboursement par l'assurance maladie et une plus grande liberté tarifaire, le gouvernement rappelle son engagement pour l'égal accès à la santé de tous, qui repose d'abord sur l'assurance maladie solidaire et non sur des assurances complémentaires qui remboursent d'autant plus qu’on les paie chères.
Le débat est clairement posé : il y a ceux qui veulent que seuls les Français les plus aisés, qui pourraient s’offrir des assurances complémentaires de plus et plus chères, soient bien remboursés ; et il y a ceux qui, comme ce gouvernement, considèrent que la justice passe par l'égal accès aux soins de tous.
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