« Ça suffit ! ». « La tragédie syrienne sera devant l'Histoire une honte pour la communauté internationale si nous n'y mettons pas fin rapidement ». Alep est une « ville aujourd'hui martyre ».
François Hollande s’exprimait mardi devant l’Assemblée Générale des Nations Unies.
« Des milliers d’enfants sont écrasés sous les bombes, des populations entières sont affamées et des convois humanitaires attaqués, des armes chimiques sont utilisées ». La France a « quatre exigences » : « imposer un cessez-le-feu, assurer l'acheminement immédiat de l'aide humanitaire, permettre la reprise des négociations politiques et sanctionner le recours aux armes chimiques » (PR, 20/09/16).
« Comme en février dernier, le cessez-le-feu n’aura tenu que quelques jours. Il aura volé en éclat dès le lendemain de son annonce sans qu’on en connaisse le contenu. Le régime est responsable de son échec ».
« Les soutiens étrangers du régime de Bahar Al - Assad doivent « forcer la paix. Sinon ils porteront avec [lui] la responsabilité de la partition et du chao en Syrie ». Aussi, « le Conseil de sécurité doit se réunir dans les meilleurs délais. Il ne doit pas être un théâtre de dupes[...] où chacun se renvoie la responsabilité et où certains entravent le travail du Conseil de sécurité pour [...] protéger [le] régime ».
« La France a 4 exigences » seules à même d’offrir une solution pour les réfugiés et garantir l’intégrité territoriale de la Syrie :
- Le « préalable » : « imposer d’abord le cessez-le-feu conformément aux décisions qui ont été prises ».
- L’ « urgence » : « assurer l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire, à Alep et aux autres villes martyres ».
- La « solution » : « permettre la reprise des négociations politiques selon les principes de la transition qui avaient été établies déjà depuis 2012 ».
- La « justice » : « sanctionner le recours des armes chimiques ».
La France, a souligné le président Hollande, « prend ses responsabilités dans tous les domaines puisque notre porte-avions est aujourd'hui sur le chemin de la zone et a appareillé afin de participer aux opérations pour la reprise de Mossoul.
Que peut-on dire d'autre que bravo pour ce discours en droite ligne de celui de de Villepin en 2003 qui remet la France dans le non alignement, il faut bien l'avouer abandonné à plusieurs reprises lors des deux derniers quinquennats... Mais quid de la vente des rafales à l'Inde (et de l'armement en général...) . C'est bien évidemment un succès de l'industrie et de la technologie Française....mais j'avoue préférer la vente d'avions civils, de locomotives et autres paquebots de croisière qui me semblent plus rassurants pour contribuer à la paix dans le monde....
Rédigé par : Barovin | 24 septembre 2016 à 09:18