Les politiques publiques d'anticipation, de détection et de prévention des actes de radicalisation commencent à porter leurs fruits. Elles permettent de réduire les risques de passage à l’acte et agissent donc pour la sécurité des Français. Pour rappel, + de 100 M€ sont consacrés, sur 3 ans (2015-2017), à la lutte contre la radicalisation. Il faudra au moins doubler les capacités de prise en charge des personnes radicalisées d’ici à la fin 2017 et redoubler d’effort collectivement – Etat, collectivités territoriales et secteur associatif. Il s’agit également de soutenir et de structurer les actions de recherche sur la radicalisation. Etre efficace dans la vigilance et la prise en charge, c'est également informer régulièrement les maires sur la nature et l'intensité des menaces qui concernent leur territoire (formation locales dispensées par les préfets à destinations des élus). Pour autant, cette collaboration ne doit pas placer les maires en situation de responsabilité politique ou juridique. Trop partager l'information équivaut à partager l'activité de renseignement elle-même. Il faut donc cesser de réduire ce débat à la fiche S.
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