La loi de transition énergétique interdit l’usage des sacs plastiques à usage unique, fortement polluants, pour l’emballage des denrées alimentaires à compter du 1er janvier 2017. La filière des bio-plastiques a évalué que les dispositions de la loi de transition énergétique sur les sacs plastiques permettront la création de 3 000 emplois à terme dans notre pays. Il est en effet possible de relocaliser en France une production essentiellement réalisée aujourd’hui en Asie. La fin des sacs plastiques à usage unique distribués en caisse est effective depuis le 1er juillet 2016. Dans la continuité de cette lutte contre les déchets plastiques, les sacs distribués pour emballer les produits alimentaires en vrac en boutique seront interdits au 1er janvier 2017, sauf s’ils sont en plastique bio-sourcé et compostables. Par ailleurs la lutte contre les déchets de plastique, en particulier dans les océans, nécessite d’autres actions, notamment : interdiction de la vaisselle en plastique en 2020, telle que prévue par la loi de transition énergétique ; interdiction des microbilles plastiques prévue par la loi biodiversité. La lutte contre les déchets plastiques marins ne peut toutefois se concevoir à la seule échelle française. Ségolène Royal a demandé, et obtenu, de la Commission européenne la mise en place d’une stratégie plastique, qui sera publiée dès l’an prochain au niveau européen. Aussi, elle a proposé lors de la Conférence Océan du 16 septembre dernier à Washington la mise en place d’une coalition internationale contre les déchets plastiques qui polluent nos océans et en particulier les sacs plastiques à usage unique. De nombreux pays comme le Maroc, Monaco, l’Australie ou encore le Chili se sont engagés dès les premiers jours dans cette coalition.
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