Le 8 septembre 2016, Laurence Rossignol a lancé, au nom du Gouvernement, un plan d’actions et de mobilisation contre le sexisme avec un message clair : « Sexisme, pas notre genre ! ». Pouvoirs publics, associations, entreprises et particuliers s’engagent pour rendre visible le sexisme partout où il se manifeste et se reproduit, mais également pour mettre en œuvre les solutions concrètes qui permettront d’y mettre un terme.
Les inégalités entre les femmes et les hommes perdurent dans de nombreux domaines : concentration des femmes dans quelques filières professionnelles, difficultés d’accès aux postes à responsabilités, temps partiels encore majoritairement occupés par des femmes et écarts de rémunération toujours importants. Le récent rapport de France Stratégie démontre que dans le monde du travail, être une femme reste le premier facteur d’inégalité. Ce plan propose des mesures nouvelles, complémentaires aux dernières avancées législatives et règlementaires, pour que chacun.e participe à construire un environnement non sexiste et contribue ainsi à l’égalité entre les femmes et les hommes : signature du plan mixité dans les métiers du numérique avant la fin 2016 ; création d’un plan mixité dédié aux métiers de la petite enfance ; prise en compte de la lutte contre les stéréotypes et de la mixité des métiers dans la formation des enseignant.e.s ; accompagnement des partenaires sociaux dans leurs négociations sur l’articulation entre la vie personnelle et professionnelle ; formation des professionnel.le.s de la petite enfance à l’égalité filles-garçons et à l’implication des deux parents ; offre de garde adaptée aux besoins des parents éloignés de l’emploi est mise en place ; versement de pénalités financières par les administrations ne respectant pas les règles de nomination paritaire et utilisation de ces fonds pour financer des formations et des actions en faveur de l’égalité professionnelle ; création d’un observatoire de l’entrepreneuriat féminin permettant d’améliorer la connaissance sur les pratiques entrepreneuriales des femmes ; mise en place d’une statistique sexuée pour l’ensemble des dispositifs d’insertion professionnelle (contrats aidés, emplois d’avenir, contrats de génération).
Les avancées du premier plan interministériel en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (PIEP) seront mesurées, évaluées et présentées annuellement aux partenaires
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