Le président de la République ne « participera pas à cette surenchère qui consiste à dire que la fonction publique est une charge […], alors que les besoins sont si nombreux ».
François Hollande a donné sa position. Dans le débat politique « qui s'ouvre, […] il y a des propositions pour diminuer le nombre de fonctionnaires de 300 000, 400 000, 500 000 - on ne sait plus où ça va s'arrêter - sans jamais préciser où ces suppressions pourraient avoir lieu ». « Dans les écoles ? Dans les hôpitaux ? Dans les commissariats ? Les armées ? Les services sociaux ? L'université ? La recherche ? La justice ? ». « On arrive dans une période qui va être celle des élections et c'est assez légitime que les citoyens veuillent connaître la réalité des chiffres et des annonces de tel ou tel candidat sur la situation du pays ». Or, sur ce sujet à « chaque fois qu'on demande des précisions, tout est prioritaire ». Il faut être cohérent !
Par ailleurs, face à la désinformation qui se répand, le nouveau site de l’Institut national de la statistique et des études économiques, mis en service lundi prochain, « doit être incontestable. Il participe et il doit éclairer le débat public, […] pour que le citoyen ait le bon chiffre, la tendance passée et les références sur le chômage, sur les créations d'emploi, sur les questions de société, notamment les inégalités, et sur chacun des territoires ». « Cela permet de situer les problèmes et montrer qu'il y a des progrès, des avancées, des solutions » a expliqué François Hollande.
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