Ce mercredi, lors du Conseil de défense, François Hollande a renouvelé son indignation devant l’emploi d’armes chimiques en Syrie et a appelé à une réaction de la communauté internationale à la hauteur de ce crime de guerre.
La responsabilité du régime syrien quant à l’attaque chimique sur la ville de Khan Cheikhoun « ne fait pas de doute ». « Ce sont des avions syriens, qui sont [par ailleurs] des avions de fabrication russe, qui ont tiré des missiles » (J-M. Ayrault).
L’utilisation d’armes chimiques est prohibée par le traité interdisant l’usage des armes chimiques, que la Syrie a par ailleurs signé en 2013.
Dès mardi, la France a demandé une réunion du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour condamner cette nouvelle tragédie, demander la vérité et dégager les responsabilités. La France « espère qu’une [telle] résolution […] sera adoptée et que [nul] n’utilisera une fois de plus le droit de veto ». « On ne peut pas fermer les yeux » à de telles barbaries. Face à de telles atrocités, le silence de la communauté internationale menacerait d’effondrement les valeurs qui fondent l’ONU.
Depuis trop longtemps nous dénonçons ce régime et ceux qui ont des complaisances avec lui : ils doivent aujourd’hui rendre des comptes. C’est le cas pour ceux qui interviennent en Syrie et qui font en sorte que les avions de Bachar Al Assad soient en capacité de procéder au largage de bonbonnes de gaz. C’est enfin le cas pour les responsables politiques, notamment français, partisans de ce régime, qui sont aujourd’hui complices d’un crime de guerre.
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