Monsieur Périssol veut détourner l’attention sur les difficultés du commerce en centre-ville de Moulins.
Pour cela, il s’agite en menaçant d’un bien étrange recours, l’installation de 2 enseignes sur les sites des Portes de l’Allier. Or, en France, il y a des instances qui donnent leur accord pour des implantations commerciales : la commission départementales (CDAC) et la commission nationales (CNAC).
Une autorisation a été donnée avec l’accord de tous y compris le sien.
De quel droit le Président de Moulins Communauté peut-il engager un recours demandant au promoteur du projet de verser … une taxe de 300€/m² pour ces enseignes.
Si on comprend bien, l’installation est conditionnée au versement de cette taxe. En quoi cela changera-t-il quelque chose pour le commerce de Moulins ?
De plus, il traduit le maire d’Avermes devant le Tribunal Administratif qui, tout à fait légalement, a donné l’autorisation d’effectuer les travaux…
De quel droit, dans notre République, un élu peut-il instaurer une « taxe péage » sur une installation obtenue normalement après les avis conformes.
Ce n’est pas la première fois !
Au moment de l’instruction du dossier d’Avermes déjà, le Président de Moulins Communauté avait déjà réclamé le versement d’une somme au bénéfice de la ville de Moulins !
Et enfin, il semble curieux que ce même Président et Maire puisse gérer ce dossier d’implantation alors qu’il est à titre personnel, Membre rémunéré du Conseil de Surveillance d’une société « Patrimoine et Commerce » dont la mission est d’implanter des parcs commerciaux en périphérie des villes, en installant notamment ce même type d’enseignes.
Il y a pour le moins une certaine ambiguïté dans cette situation.
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