Dans un courrier adressé aux parlementaires guyanais, le président de la République s’est dit prêt à les « recevoir à tout moment à Paris ».
En effet, « l'économie guyanaise ne doit pas être fragilisée plus longtemps ».
« Les enfants ont besoin de retourner à l'école, les entreprises doivent reprendre leurs activités, les salariés, eux aussi ne peuvent continuer à perdre leur rémunération ».
Par ailleurs, le mouvement social ne peut pas se transformer en manifestations de violence. Le gouvernement condamne ainsi avec fermeté les violences commises vendredi soir en Guyane contre les forces de l’ordre. C’est le dialogue et uniquement le dialogue qui a permis de progresser dans la voie de solutions à la crise économique et sociale. A ce sujet, « les propositions ambitieuses » demandées, pour aller au-delà du plan d’urgence présenté la semaine dernière en Conseil des ministres, méritent « un examen approfondi » et « doivent faire l'objet d'expertises techniques et financières qui ne peuvent être menées en quelques jours ».
Celles-ci pourraient « être retenues dans le futur plan de convergence » pour la Guyane sur le moyen et long terme, dans le respect de la loi pour l’égalité réelle en outre-mer (PR)
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