« Nicolas Sarkozy a annoncé, jeudi 27 novembre dans un discours devant les maires de France réunis en congrès à Paris, des aménagements du Service Minimum d'Accueil (SMA) dans les écoles en cas de grève et l'annulation des référés déposés par les préfets contre les maires n'appliquant pas la loi.
- "On doit parvenir à un accord, y compris sur les référés, a-t-il expliqué. Je comprends parfaitement le sentiment d'injustice des maires traînés devant les tribunaux, alors qu'ils n'ont pas les moyens de mettre en œuvre le dispositif. Je veux, dès la semaine prochaine, recevoir le bureau de l'Association des maires de France, avec les ministres concernés, y compris le ministre de l'Education nationale." »
En clair, c'est un recul sur une loi qui empoisonne les relations entre le gouvernement et les élus depuis plusieurs mois.
Dans ce conflit, Mr. Sarkozy a joué, jeudi, les maires ruraux contre ceux des grandes villes, plus politisés et majoritairement socialistes..
Les maires UMP n'osent se montrer trop critiques. Alain Juppé reconnaît qu'il y a "des difficultés d'application" et qu'il faudra "une évaluation". Les élus socialistes des grandes villes mettent en revanche en avant les compensations financières insuffisantes versées par l'Etat.
De leur côté, les maires ruraux mettent en avant la sécurité des enfants et la responsabilité des élus.
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