A l'automne 2005, les autorités de l'émirat d'Abou Dabi sollicitaient l'appui de la France et du musée de Louvre pour la conception et la mis en oeuvre d'un musée national du niveau des plus grande institutions au monde. En attendant que cet objectif de longue haleine soit atteint, elles demandaient aussi que la France les aide à réaliser un musée de renommée internationale, qui aurait pour nom le Louvre Abou Dabi.
Le ministre des affaires étrangères et européennes présente donc un projet de loi autorisant l'approbation d'un accord-cadre et de deux accords additionnels entre le gouvernement de la République française et le gouvernement des Emirats Arabes Unis relatifs au musée universel d'Abou Dabi.
En ayant recours à la France pour cette opération d'un caratère inédit dans cette région du monde,l'Emirat rendait hommage au prestige de nos institutions muséales et témoignait du crédit exceptionnel dont disposent notre expertise et notre savoir-faire au niveau international. Il s'agit aussi d'une brèche dans un domaine et une zone géographique au caractère anglophile.