Art brut et art-thérapie …
Le concept d'Art brut a été inventé en 1945 par le peintre français Jean Dubuffet pour qualifier les productions réalisées par des non-professionnels de l'art ou des pensionnaires d'asile psychiatrique œuvrant en dehors des normes esthétiques convenues (autodidactes, psychotiques, prisonniers, personnes indemnes de culture artistique). Il entendait par là un art spontané, sans prétentions culturelles et sans démarche intellectuelle. Selon lui, l'art brut doit « naître du matériau [...] se nourrir des inscriptions, des tracés instinctifs ».
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…Mais l'art-thérapie se démarque fondamentalement de l'art brut quant à la finalité des œuvres: le malade s'exprime au travers de son œuvre pour un public restreint: l'équipe thérapeutique et sûrement pas la foule des expositions. On constate une progression dans la chronologie de ses œuvres avec parfois une nette détérioration de l'imaginaire et de la créativité qui traduisent l'amélioration de l'état psychique propre à ravir le thérapeute mais pas l'amateur d'art.
En revanche l'œuvre d'art brut ou surréaliste tout en naissant de façon similaire dans l'imaginaire et avec la créativité de l'artiste est destinée à un large public; ce n'est plus un message à l'équipe soignante mais un témoignage aux autres et à l'humanité.
Actuellement il existe de nombreux ateliers d'art-thérapie en France…
«…l'art-thérapie est un complément efficace du traitement médicamenteux… Ce n'est pas une auto-thérapie, mais plutôt un accompagnement par le psychothérapeute du processus de création, un processus de transformation des capacités d'expression de soi…»
Guy Chambefort, député-maire d’Yzeure était présent pour le vernissage de l’expositionde M. Battefort, au CHS à Yzeure, le jeudi 23 novembre à 17h30
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