Le patron des députés UMP Jean-François Copé a demandé mercredi soir la levée prématurée de la séance à l'Assemblée, déplorant "les injures et les menaces" de l'opposition lors du début de la discussion du texte sur le travail le dimanche.
· A la levée de la séance avant minuit, le patron des députés PS Jean-Marc Ayrault a évoqué une "défaite de Nicolas Sarkozy: avant Noël il n'aura pas son cadeau".
Le chef de l'Etat avait souhaité un texte sur l'extension du travail dominical dans un discours fin octobre sur l'emploi.
· A la sortie de l'hémicycle, Jean-François Copé a déploré "les propos agressifs" de l'opposition: "un député communiste, Maxime Gremetez, a voulu agresser un de mes amis député UMP. Les conditions du débat étaient impossibles".
· Après trois semaines de tension sur l'audiovisuel, l'examen de la proposition de loi Mallié sur la "dérogation au repos dominical" a commencé mercredi à 21h30.
Inhabituellement pour cette heure, plusieurs dizaines de députés avaient pris place dans l'hémicycle.
· M. Copé a nié avoir demandé une levée de la séance parce qu'il craignait que l'UMP, déjà divisée sur la question du travail le dimanche, ne se retrouve en minorité face à l'opposition avant le vote d'une première motion de procédure.
· "Je pense que l'UMP était très minoritaire alors que la gauche était très mobilisée. Il y a un malaise à l'UMP", a commenté Jean-Marc Ayrault.
"On voit une UMP désemparée qui se couche toujours devant les oukases du président", selon lui.
Les députés de gauche avaient d'entrée vivement protesté dans l'hémicycle, affirmant avoir reçu un "rapport complémentaire" sur le texte juste avant le début de la séance.
afp
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